La Pullorose

J'ai trouver des info sur un vieux bouquin d'aviculture de 1949, avec des conseils plein de bon sens : le petit précis d'avitulture de Camille CRAPLET docteur vétérinaire.
"Maladie extrèmement meurtrière des jeunes poussins et du à un microbe : bactérium pullorum
contagion d'un individue à l'autre directement ou indirectement et transmisible par hérédité de la mère infectée à ses oeufs.
Symptômes: La maladie sévit surtout dans les deux premières semaines de la vie, et se manifeste immédiatement par une mortalité
massive et brutale, assez souvent on a en même temps apparition de diarrhée blanche.
Après une période aiguë à forte ortalité, la maladie peut évoluer sous forme chronique : les animaux échappent à la mort mais restent porteurs de germes. Lorsque ces poussins apparemment normaux mais contaminés deviendront des pondeuses, leurs ovaires infectés pondront des oeufs contaminés, d'où la possibilité à la génération suivante de catastrophe dans les premiers jours qui suivent l'éclosion, d'où persistance indéfinie de la maladie par le processus des porteurs de germes.
Epidémiologie :
l'extension de la maladie peut se faire :
1) par les oeufs infectés,
2) par la contagion de l'incubateur ou de l'éleveuse
3) pour la contagion des aliments par les particules excrémentielles
Diagnostic :
il est basé sur l'age = quelques jours et la mortalité élevée, avec ou sans les symptomes de diarrhée.
La preuve formelle de la maladie ne être faites qu'au loboratoire, par mise en évidence du microbe, complétant l'aspect spécial du poumon qui montre un léger pointillé blanchâtre.
Traitement :
Il es t dangereux de traiter les malades, car ceux que l'on arrive à guérir deviennent des porteurs de germes, dont nous avons vu le danger."

La Pullorose, vulgairement appelée diarrhée blanche, touche surtout les jeunes âgés de moins de trois semaines et rarement la volaille adulte.


La contagion de la maladie est influencée par des facteurs liés à l'environnement : froid, surpeuplement, mauvaises conditions sanitaires, ventilation défectueuse. Les poussins très jeunes peuvent mourir rapidement après l'éclosion sans montrer aucun signe anormal. Les poussins moins jeunes semblent somnolents, se serrent les uns contre les autres et ne cessent de piailler faiblement. Ils refusent de s'alimenter et leur abdomen semble gonflé par une diarrhée blanche qui vient souiller leur ventre.


Si la maladie dure encore une à deux semaines, on observe une boiterie accompagnée d'une tuméfaction des articulations. A l'autopsie on rencontre des nodules de la taille d'une tête d'épingle, blancs ou grisâtres, typiques de la maladie, dispersés dans tout le foie, les poumons, le coeur et le gésier..


Le traitement consiste à donner des antibiotiques à tous les poussins après avoir séparé les sujets malades des sujets sains. Une cuiller à café de TERRAMYCINE poudre soluble dans deux litres d'eau pendant 5 à 7 jours. Les poules meneuses peuvent avoir accès à ce traitement surtout si elles présentent des troubles digestifs. L'éradication de la maladie passe par l'élimination complète des sujets malades; on se contente alors de traiter les sujets paraissant encore sains.