a mon avis il faut quand même les protéger des prédateurs et un poulailler sinon il ne restera vite plus une seule poule. pour ce qui est de trouver des nids elles savent très bien  en trouver dans les buissons, sous du lierre, dans une souche creuse ou sous un tas d'épines. sauf qu'après c'est la chasse aux oeufs.
il y a la gournay je colle ce post de Sayanatole

Sayanatole a écrit:

C'est la race que j'élève.
Je les apprécie parce qu'elles sont rustiques à fond. 
Nous habitons dans un massif montagneux à 750 mètres d'altitude. Une partie de mes poules a décidé de dormir dans un arbre en plein milieu du parc depuis 2 ans. Elles y ont donc  passé 2 hivers durant lesquels nous avons eu de fortes températures négatives, de la neige avec le vent du nord qui soufflait violemment. 
Rien n'a pu les faire quitter leur arbre ! Elles n'ont jamais été malades !
Je trouve que ce sont de bonnes pondeuses pour une race ancienne. 
Je récolte 2 oeufs tous les 3 jours en période de ponte.
Elles ont juste calé un mois cet hiver.
Autre point positif, (pour ceux qui mangent leurs volailles) sa chair est tout simplement excellente !
En plus de tout, je les trouve très belles.
Le point négatif, c'est qu'elles ne sont pas très familières. Plutôt sauvageonnes. Bien qu'elles arrivent à venir manger dans ma main pour peu que je leur propose des vers de farine... 
Pour finir, si je peux me permettre, il  vaudrait mieux penser à un parquet (5 poules au moins pour un coq) plutôt qu'à un couple... 

Sayanatole a écrit:

Juste pour le plaisir de partager, voici ma production de poussins 2020.
90 petits pois qui ont 3 semaines maintenant 

Sayanatole a écrit:

Voilà, je suis désolée, ce sont des photos absolument pourries...
J'admire les personnes qui arrivent à faire des photos magnifiques de leurs poules ! 

Alors comme race autonome j'ai la janzé qui me vient immédiatement à l'esprit. 

La personne à qui j'en ai pris l'année dernière était arboriculteur et élevait chacune de ses races dans un verger chacun. 
Désormais, il ne fait que de la faverolle pour valoriser les pommes qui tombent.

A mon avis, il faut tout de même laisser un poulailler pour les fermer le soir ou au moins (si tu les laisses dormir dans les arbres) pour pondre. 
Il faut des buissons ou des arbres pour les protéger des rapaces...

Oui la janzé a l'air extraordinaire.

Cymo89 c'est un superbe témoignage que tu nous as trouvé là ! (Sayanatole)
Pour ce qui est de la résistance au froid, au vent et aux rapaces.

<< Je récolte 2 œufs tous les 3 jours en période de ponte >> Pour combien de poules ?

Si je comprends bien, pour les gérer ils faut malgré tout les contraindre dans leur instinct. Retour au poulailler pour récolter les œufs et éviter qu'ils s'éparpillent dans les haies et sous les buissons à la disposition des prédateurs.

Pouledu69
<< La personne à qui j'en ai pris l'année dernière était arboriculteur et élevait chacune de ses races dans un verger chacun.>> Faut-il comprendre qu'il avait installé ses poulaillers dans ses verges et non des caisses dans les arbres ?

Gallinophile a écrit:

Cymo89 c'est un superbe témoignage que tu nous as trouvé là ! (Sayanatole)
Pour ce qui est de la résistance au froid, au vent et aux rapaces.

<< Je récolte 2 œufs tous les 3 jours en période de ponte >> Pour combien de poules ?

Si je comprends bien, pour les gérer ils faut malgré tout les contraindre dans leur instinct. Retour au poulailler pour récolter les œufs et éviter qu'ils s'éparpillent dans les haies et sous les buissons à la disposition des prédateurs.

Pouledu69
<< La personne à qui j'en ai pris l'année dernière était arboriculteur et élevait chacune de ses races dans un verger chacun.>> Faut-il comprendre qu'il avait installé ses poulaillers dans ses verges et non des caisses dans les arbres ?

Oui il était avec des poulaillers mobiles, et les lachaient dans ses vergers. 

pour citer, il y a un petit bouton en haut à droite de ton message, ça te permet de ne pas avoir à recopier le message !

2 œufs/3 jours je pense que c'est par poule

Comme déjà évoqué , la Janzé as toute ces caractéristiques . 

Il y as aussi je pense la Gauloise Noir , que j'ai découverte dans ce reportage : 



Mais je tend aussi a penser que d'autres races peuvent convenir si on leur en donne la possibilité ou qu'on leur apprend . par exemple j'ai commencé par avoir des Coucou de Rennes , pas réputé pour leur fragilité sous notre climat breton ( vent , humidité , froid parfois...) qui dormait naturellement perché sur la clôture ou dans des arbres buisson avant que je ne les rentres une par une de moi même dans le poulailler pendant 4-5j...

Coucou56 a écrit:

Comme déjà évoqué , la Janzé as toute ces caractéristiques . 

Il y as aussi je pense la Gauloise Noir , que j'ai découverte dans ce reportage : 



Mais je tend aussi a penser que d'autres races peuvent convenir si on leur en donne la possibilité ou qu'on leur apprend . par exemple j'ai commencé par avoir des Coucou de Rennes , pas réputé pour leur fragilité sous notre climat breton ( vent , humidité , froid parfois...) qui dormait naturellement perché sur la clôture ou dans des arbres buisson avant que je ne les rentres une par une de moi même dans le poulailler pendant 4-5j...

Oui, j'ai vu (enfin, plutôt écouté pendant que je faisais mes devoirs !), le truc qui m'a interpellé et que je trouvais pas top c'est le fait qu'il ne rajoute jamais de sang sauf une fois. 
Je pars du principe qu'obligatoirement, il va y avoir de la consanguinité ce qui n'est pas bon. De plus, en laissant ses volailles en liberté et laissant libre cours au volailles de se reproduire, il ne sélectionne pas (c'est tout à son honneur), cependant, il va y avoir des défauts qui vont arriver, en pensant que vu le nombre de volailles qu'il a, il doit bien en passer à deux trois personnes (voir bien plus !), il va donc fournir des sujets pas très corrects, alors qu'il aurait la possibilité de pouvoir avoir des magnifiques jeunes !

Coucou56,
Je me réjouis de regarder prochainement ce reportage.

Petit recadrage,
Ma question allait moins dans le sens du choix d'une race plutôt que du comment gérez-vous ces races en respectant leur rusticité et surtout leur besoin d'indépendance.

Dit autrement serait-il possible de percher des "caisses"abris sur des arbres servant de pondoirs et peut-être mêmes d'éleveuses que les poules géreraient elles-mêmes ?
Si c'était possible, ça résoudrait les problèmes des prédateurs terrestres et d'une partie non négligeables de parasites.

Coucou56,
La vidéo géniale, longue mais à chaque instant il y a quelque chose à prendre pour peu que l'on soit aussi intéressé par le jardinage et l'arboriculture fruitière.
Ce Dominique répond en grande partie au Comment gérer de manière extensive un cheptel avec relativement peu d'interventions.
Encore une fois la vidéo est longue mais je vais reprendre le temps de la regarder, je connais un peu ce milieu mais ce Dominique est une synthèse entre le communiquant et le vulgarisateur.

Merci pour le partage.

Pouledu69 a écrit :
<< le truc qui m'a interpellé et que je trouvais pas top c'est le fait qu'il ne rajoute jamais de sang sauf une fois. 
Je pars du principe qu'obligatoirement, il va y avoir de la consanguinité ce qui n'est pas bon. De plus, en laissant ses volailles en liberté et laissant libre cours au volailles de se reproduire, il ne sélectionne pas (c'est tout à son honneur), cependant, il va y avoir des défauts qui vont arriver, en pensant que vu le nombre de volailles qu'il a, il doit bien en passer à deux trois personnes (voir bien plus !), il va donc fournir des sujets pas très corrects, alors qu'il aurait la possibilité de pouvoir avoir des magnifiques jeunes !>>
Il faut essayer de comprendre le contexte.
Environ 200 poules en semi-liberté c'est très éloigné du même nombre en parcours restreint chez une dizaine d'éleveurs choisissant les géniteurs.
Il a beaucoup de coqs qui contribuent à une diversité génétique. Avec autant de mâles le brassage de sang peut se faire. La sélection naturelle n'est pas bloquée. Il utilise les sujets relativement anciens pour la reproduction ce qui permet de laisser courir l'épigénétique. Cet élément rééquilibrant qui permet entre autre d'adapter une lignée à son terroir n'est pas prit en compte dans nos élevages contrôlés.

La question que je me pose. Comment se fait-il qu'il n'aie pas attiré proportionnellement plus de prédateurs ? Si les adultes peuvent s'envoler à l'abri dans les arbres qu'en est-il des poussins ?

Pour ce qui est du brassage sanguin "non-renouvelé" il y a un autre exemple très parlant en Angleterre en ce qui concerne un cheptel bovin laissé à lui même sur quelques siècles si ma mémoire est bonne. La vache de Chillingham. Je pense qu'il faut comprendre les conditions de la captivité par rapport à la semi-liberté et la sélection naturelle. Dans la sélection naturelle quelques individus qui meurent c'est preuve d'un système fonctionnel. Ceux qui meurent en captivité dans quelle mesure on ne pourrait pas considérer qu'ils n'étaient simplement pas adapté aux conditions de captivité ?

Il faut savoir que la captivité peut engendrer ou laisser émerger des mutations génétiques visibles ou non. L'exemple d'un élevage de renard en Sibérie qui a sélectionné en partant de plusieurs dizaines de sujets sauvages que les sujets les plus dociles. En quelques générations a émergé une quantité de coloris de fourrures n'existant pas dans la nature. Pression due à la captivité, non élimination naturelle des mutations, changement de régime alimentaire ???

Pouledu69,
De ton souci de savoir si Dominique vendait des poules à l'extérieur elles n'auraient peut-être pas les critères du standard ou des défauts. Si c'est le cas c'est que le standard n'est peut être pas ou plus adapté à la race. Ca renvoi à savoir si c'est le phénotype ou la fonction qui représentent le plus les caractères de race. Personnellement, je vois dans ces 200 poules en plus d'une réussite parfaite d'adaptation à leur milieu mais aussi une sérieuse plus value génétique.

Passionnant !!