merci Ysangrin d'avoir enrichi mon post de ces superbes vidéos par contre "la pastorale" je doute que cela passe longtemps avec YouTube
as-tu eu l'autorisation de Ludwig Von ou tout au moins de l'interprête Karajan apparemment bon ok lui non plus n'est plus de ce monde...........
Alors alors...
1) pour la musique pas de soucis, les droits d'auteurs sont libres autant pour l'auteur que pour l'interprétation. Voir le site http://srv-gub-udm.mediactive.fr/cefidom/musigratis/registered.htm
2) pour le reste de la discussion, c'est sans commentaire. Pour moi, c'est nous qui empiétons sur le territoire des animaux et pas l'inverse.[/quote
1) pour la musique pas de soucis, les droits d'auteurs sont libres autant pour l'auteur que pour l'interprétation. Voir le site http://srv-gub-udm.mediactive.fr/cefidom/musigratis/registered.htm
2) pour le reste de la discussion, c'est sans commentaire. Pour moi, c'est nous qui empiétons sur le territoire des animaux et pas l'inverse.
voilà une possibilité pour éviter les souillures, mais aussi que les petits ne se tuent pas en tombant du nid un carton fixé environ 1m en dessous du nid
voilà une possibilité pour éviter les souillures, mais aussi que les petits ne se tuent pas en tombant du nid un carton fixé environ 1m en dessous du nid
Quand les hirondelles voient le St Michel (29 septembre), l’hiver ne pointera qu’à Noël.
A l'annonciation (25 mars), les hirondelles reviennent annoncer la belle saison.
Hirondelle volant haut, le temps sera beau ; hirondelle volant bas, bientôt il pleuvra Quand les hirondelles volent bas, les pavés se prennent pour des nuages.
A saint-Paulin, on compte les hirondelles autour d'Amiens.
Au vingt de Noël, les jours rallongent d'un pas d'hirondelle.
De tous les oiseaux, l'hirondelle est sans doute celle qui a fait la première prendre conscience à l'homme de l'incroyable phénomène de la migration. Pourquoi cette petite bête atteignant tout juste 20 grammes ressent-elle, à la mauvaise saison, la nécessité de parcourir plus de 10000 kilomètres ? Pour réaliser cet exploit, elle utilise le vol battu, c'est à dire que ses ailes sont presque toujours en mouvement. Difficile à croire ! En effet, jusqu'à il y a 200 ans le phénomène migratoire était méconnu.
350 av. J.-C., Aristote tenait déjà ces propos et c'est ainsi que pendant des siècles, les scientifiques ont cru les hirondelles capables de passer la période hivernale, sous l'eau ou enfouie dans la vase. Toutes ces croyances reposent probablement sur le fait que les hirondelles qui se réunissent en dortoir dans les roselières et décollent très discrètement avant le lever du soleil. (à lire : témoignage de Daniel Bizet) Vers 1780, le naturaliste Buffon, est un des premiers, dans "Histoire naturelle des oiseaux", à remettre en cause ces théories et à avancé que les hirondelles passent l'hiver dans des contrées moins froides, qui leur offre des insectes en abondance.
Le baguage, preuve scientifique :
A la fin du 18ème siècle, des érudits comme le moine Lazzaro Spallanzani en Italie ou encore J.L.Frisch en Allemagne eurent l'idée d'attacher des fils colorés aux pattes des hirondelles. Ils avaient ainsi inventé la technique du baguage. Pour l'Europe, c'est Christian Mortensen au Danemark qui le premier a institué un baguage national en 1899. On réussit ainsi à établir les premières cartes migratoires qui prouvent que les hirondelles vont passer l'hiver en Afrique. (Jean Méguin) En France, ce seront des personnes comme Ménégaux et Bourdelles qui institutionnaliseront le baguage dès 1911.
Ce nouvel outil scientifique connaîtra un succès international grandissant et grâce à lui, les premières cartes migratoires verront le jour. L'hirondelle figure toujours dans les listes de programmes d'oiseaux à baguer qui sont définies par le CRBPO (centre de recherche sur la biologie des populations d'oiseaux). Bien que ses chemins migratoires soient bien connus aujourd'hui, on essaie d'en savoir plus sur la dynamique des populations et sur le comportement de l'espèce http://www.mnhn.fr/mnhn/meo/crbpo/ Pour l'Europe, c'est l'EURING qui centralise les données de baguage. Un projet mondial sur l'étude par baguage de l'hirondelle rustique est en cours
Pourquoi migrer ?
La première réponse qui vient à l'esprit est que les hivers sont trop froids en Europe, ce qui n'est pas entièrement faux mais cette seule explication n'est pas suffisante car il existe bien des passereaux qui résistent au froid. La raison déterminante vient du régime alimentaire spécialisé de l'hirondelle. Elle ne mange que des insectes volants qui disparaissent totalement l'hiver alors que dans le même temps, l'Afrique en regorge. Alors pourquoi ne se reproduit-elle pas là bas ? Une des hypothèses vient du fait que la concurrence est rude en Afrique en période de nidification. En effet, il n'existe pas moins de 37 espèces indigènes d'hirondelles en Afrique (La hulotte n°70 p30) sans compter les nombreuses autres espèces insectivores.
Départ pour l'Afrique
Fin septembre, les jeunes hirondelles et les adultes qui ont terminé d'élever leur progéniture se regroupent le soir en dortoir dans les roselières autour des étangs pour y passer la nuit. Les journées sont entièrement consacrées à la chasse car il faut constituer une réserve de quelques grammes de graisses ; ce précieux carburant qui permettra de traverser mer et désert. Insolite : dans certains endroits où les roselières ont été complètement rayées du paysage (zones de culture intensives) les hirondelles sont contraintes de se rassembler dans ce qui ressemble le plus à des roselières : les champs de maïs Jusqu'au jour où le besoin de partir devient plus fort, on les voit alors se regrouper sur les fils électriques, piaillant jusqu'au moment du signal mystérieux qui les décidera à partir : embarquement immédiat, direction : l'Afrique.
Bernard Flenet
Certaines, moins décidées, stationnent encore un peu, d'autres aux nichées tardives continuent à nourrir leurs jeunes qui pourront alors les suivre. Tout en progressant, les hirondelles en profitent pour happer les insectes qui se trouvent sur leur passage. Et ce supplément d'énergie ne sera pas de trop pour vaincre le redoutable obstacle qui les attend. La traversée de la Méditerranée sera sans pitié pour les plus faibles d'entres-elles, et en cas de gros grain, ce sera la véritable hécatombe dans les rangs de nos vaillants oiseaux. Une fois sur les côtes de l'Afrique, il leur restera un autre obstacle non moins facile à traverser : L'immense désert saharien !
Insolite : Extrait de l'ouvrage "mœurs et instinct des animaux" par A.POUCHET en 1897 (pris remis à un élève du lycée Condorcet en 1899) [...] Durant mes pérégrinations à travers la Méditerranée, au milieu de la mer, des hirondelles égarées vinrent tomber complètement épuisées sur le pont de la frégate qui me portait en Afrique. Tout le monde, matelots et soldats, les environna de soins, qu'elles recevaient pleines de confiance. Quand elles eurent enfin dissipé leurs fatigues, elles reprirent leur voyage vers les chaudes régions du Sénégal ; et depuis longtemps peut-être elles s'y reposaient sous les cabanes des sauvages, lorsque nous, nous n'avions pas encore salué les ports d'Algérie [...]
D. Collin
Hivernage :
Nos hirondelles passent l'hiver au Nord de l'équateur. Le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Centrafrique; sont les pays que choisissent les hirondelles qui nichent en France (soit des distances de 5 à 7000Kms) contrairement aux hirondelles russes et anglaises qui préfèreront les pays au sud de l'équateur (soit des distances souvent supérieures à 10000Kms). Dans ces pays, elles profiteront des nombreux insectes présents (si toutefois on n'aura pas décidé de tout anéantir par des pesticides dévastateurs). Elles pourront ainsi se refaire une santé et en profiteront également pour remettre leur plumage à neuf. Le remplacement du plumage qui a lieu une fois par an chez les passereaux s'appelle la mue.
Insolite : les hirondelles sont souvent aperçues chassant au-dessus des forêts en Afrique alors que c'est un biotope qu'elles semblent éviter en France.
Souvenirs d'Afrique
Fin janvier, un irrésistible besoin de se reproduire gagne progressivement nos migratrices ailées. Ici en Afrique, tout va pour le mieux, la nourriture est abondante, le climat agréable. Qu'est-ce qui peut bien pousser ces oiseaux à quitter ces lieux paradisiaques ? C'est probablement que depuis très longtemps, elles ont choisi l'Europe pour nicher. Ces contrées sont certes lointaines, mais là bas, la concurrence est faible pour attraper les mouches, moucherons, moustiques et tipules qui pullulent dans les marais et les étables.
Alors, cela vaut peut-être bien la peine de faire autant de chemin, oui mais sans trop flâner, car le premier arrivé aura la meilleure place dans l'étable !
Don Baccus
Mais les hirondelles ne peuvent progresser aussi vite qu'elles le souhaiteraient car elles suivent une zone climatologique dans laquelle il fait environ 10°. Cette température suffit pour que les premiers insectes deviennent actifs. En les attrapant, en plein vol, elles peuvent refaire le plein d'énergie. Toujours est-il que fin février, elles apparaissent sur les rives nord de la Méditerranée.
Les premières hirondelles lorraines arrivent ainsi en avril. Mais quelques individus intrépides se sont déjà montrés dès la mi mars. Après un court séjour sur les étangs et dans les meilleures zones de chasse pour se refaire une santé, la merveilleuse aventure de la reproduction pourra alors commencer par la consolidation ou la création d'un nid.
Des hirondelles à Noël.
Insolite : Depuis quelques années, les ornithologues notent des hirondelles - et surtout l'hirondelle rustique - de plus en plus tard en automne. Des cas d'hivernage complet ont même été récemment notés, dans le Midi, mais aussi le long de la côte atlantique jusqu'en Bretagne ! Il est peut-être trop tôt pour dire, mais la succession d'hivers doux que l'Europe connaît actuellement n'est sans doute pas étrangère à ce nouveau comportement. Affaire à suivre... (dossier de presse L'année de l'hirondelle - LPO)
Taille : 16 à 22 cm de long Envergure : 32 à 34 cm Poids moyen : 17 g
Aussi appelée :
hirondelle de cheminée(car elle nichait dans les anciennes grandes cheminées- fumoirs, ce phénomène existe encore en Bretagne) - hirondelle des granges, de ville, domestique.
C'est un oiseau au dessus bleu-noir avec des reflets métalliques qui contrastent avec le dessous blanchâtre lavé de roux. Elle a une silhouette élégante et fuselée avec une queue fourchue très échancrée dont les brins appelés les "filets" sont très apparents et plus longs chez le mâle. On peut remarquer des taches blanches vers l'extrémité de sa queue. Son front et sa gorge sont d'un brun roux souligné une bande pectorale sombre. Elle se distingue des autres hirundinidés par l'absence de blanc sur le croupion. Confusion possible avec : les autres hirondelles et les martinets.
Largement répartie en Amérique du nord et en Eurasie ; son aire de reproduction englobe aussi le nord de l 'Afrique. Niche pratiquement partout en France, mais évite la haute montagne et les régions trop arides. Elle figure au 11ème rang des espèces les plus répandues en France. Les effectifs sont en déclin dans la majeure partie des pays d'Europe à l'exception des pays de l'est.
L'hirondelle est commensale de l'homme. La présence de zones de chasse est primordiale dans l'installation des couples. Ces zones sont tous les pâturages, prairies, bocages, marais, étangs, cours d'eau, parcs et jardins qui sont propices à la présence d'insectes. L'hirondelle chasse et s'abreuve en vol, il lui est donc nécessaire de disposer de zones dégagées pour la chasse et de points d'eau. La présence de boue est nécessaire au moment de la construction du nid. Si les villages sont privilégiés, il lui arrive de nicher en ville.
Construction du nid :
L'hirondelle choisit en priorité des étables, écuries et diverses granges pour bâtir son nid ; l'idéal étant que le plafond comporte des solives. En cas d'absence de site idéal, son choix pourra alors se porter sur des garages, caves et autres remises, toutes sortes de corniches, sous les ponts, parfois à l'intérieur des maisons, pourvu que le bâtiment possède une ouverture.
Le nid a la forme d'une moitié de coupe d'environ vingt-deux centimètres de diamètre et onze centimètres de profondeur. Il est construit par les deux parents avec des brindilles sèches cimentées par de la boue. Pour ce faire, l'hirondelle récupère de la boue dans des flaques d'eau, puis la malaxe pour lui donner la forme de petites boules qu'elle vient ajouter à la construction. Pour ajouter à la solidité, l'hirondelle ajoute à ce torchis de la paille, des brins d'herbes, des crins d'animaux et à l'occasion des plumes de poules.
Lorsque le temps est beau et que la sécheresse n'est pas trop grande, huit jours suffisent pour achever cet ouvrage. Les hirondelles cherchent en priorité à conforter un nid existant, d'où une concurrence en début de nidification pour récupérer les meilleurs nids. Les moineaux cherchent à s'approprier le nid des hirondelles, soit avant le retour de celles-ci, soit en expulsant leurs occupants. Une fois terminé, le nid est garni de plumes, le duvet des poules étant le plus recherché. D'autres crins ou soies peuvent être ajoutés, ce qui donne à l'intérieur du nid un aspect douillet.
Insolite : Il est rapporté le cas d'hirondelles qui piquaient sur le dos d'un chat pour lui voler ses poils afin de garnir le futur nid.
L'analyse d'un nid a révélé une quantité de 212 grammes de terre séchée liée par 2 224 radicelles. Des brins d'herbes avaient été utilisés et plus de 1 100 voyages furent nécessaires. (La hulotte n°60 p12-17)
Dans un hameau de Touraine, une personne habitant une maison rénovée, quittait sa chambre chaque année pour laisser nicher des hirondelles dont le nid était installé au-dessus de son lit, contre une poutre. Elle recouvrait son lit de journaux et de plastiques et allait coucher dans le salon. (Pierre Cabard)
Un nid découvert en 1978 à Lesse (Moselle) maçonné au col d'un bidon de lait (hauteur : 19cm, diamètre : 9 cm) avait été rempli de laine par le couple . Le bidon était suspendu à un clou à 1m80 du sol. (Jean Méguin)
Il est rapporté un cas d'hirondelles ayant fait leur nid sur un wagon qui parcourait quotidiennement un itinéraire de 3 Km. (La hulotte n°60 p23)
Les premières pontes ont lieu de fin avril à juin. Dans nos régions, elles peuvent être suivies d'une deuxième ponte, plus rarement d'une troisième. Des cas de 4 pontes sont cités dans la littérature. Ceci ramène la période de nidification d'avril à août.
La femelle pond donc de 3 à 6 œufs qu'elle va couver durant 14 à 15 jours, grâce à sa plaque incubatrice (partie du ventre de la femelle dégarnie de plumes pendant la couvaison), la femelle va assurer une température constante des œufs. La régulation de la température vaut également pour les cas de canicule, lorsque le nid se trouve exposé (par exemple hangar en tôle) La femelle est obligée de s'absenter de courtes périodes lors de la couvaison car elle assure seule sa subsistance.
Insolite : il est rapporté des cas où la femelle imbibe son ventre d'eau pour faire baisser la température. Souvent les œufs ou les poussins sont condamnés si le phénomène perdure. (la hulotte n°64 p4)
L'échec des couvées :
Les oeufs abandonnés, éjectés ou non-fécondés hors du nid sont chose courante chez les passereaux. A la station de baguage de Bouligny (en Moselle), on a constaté une assez forte mortalité des oeufs. Durant l'année 1978, 51 cas sont relevés, dont 20 concernant l'abandon complet de la couvée, sur 608 nichées les mêmes proportions (environ 12%) sont relevés en 1980. Les jeunes : Les conditions météorologiques influent sur la fréquence et la qualité des nourrissages et de ce fait, sur la survie des jeunes au nid. Il est constaté que les adultes arrivent à nourrir les pulli jusqu'à leur dixième jour lorsque la recherche de nourriture est difficile puis passé cet âge, les petits meurent n'ayant pas la nourriture nécessaire à leur croissance. L'année 1978 32 nichés sur 608 ont été trouvées mortes soit 87 jeunes. (Jean Méguin)
Le poids culminant des jeunes est atteint à leur 13ème jour où ils peuvent atteindre l'honorable poids de 22 grammes, soit tout de même 5 grammes de plus que les parents. Ce surpoids sera rapidement perdu notamment du fait de la fabrication des plumes. Les deux parents chassent en vol des insectes qu'ils agglutinent dans leur bec avant de les livrer à leur progéniture. Une becquée peut-être composée d'une vingtaine d'insectes de tous types (fourmis volantes, tipules, syrphes, mouche, libellules, etc.) Les allés et venus des parents peuvent se répéter près de 400 fois par jour.
Premier envol des pulli :
Vers le quinzième jour, lorsque les plumes des pulli ont acquis assez de grandeur pour conserver leur propre chaleur, les parents ne les abritent plus que pendant la nuit, et seulement quelquefois pendant le jour. Le séjour au nid des jeunes sera de 19 à 21 jours, puis les parents cesseront de les nourrir afin de les obliger à sortir du nid et prendre leur première leçon de vol. Pour cela les parents vont s'approcher d'eux avec des insectes sans les leur donner. Pris par la faim les pulli vont s'approcher du bord du nid et brusquement les parents lanceront des cris d'alerte. Il n'en faudra pas plus pour pousser l'hirondeau à se jeter dans le vide et battre instinctivement des ailes, sous l'encouragement des parents. L'émancipation aura lieu à partir du 35ème jour environ.
Une acrobate hors pair. Tantôt planant, tantôt agitant vivement leurs ailes, les hirondelles savent virer avec la promptitude de l'éclair, monter, descendre, raser le sol, glisser à la surface de l'eau ou s'y plonger sans interrompre leur vol. La vitesse de vol d'une hirondelle est de 60km/h, mais en chasse, elle peut atteindre les 100 km/h.
Le chant, voix :
Le cri de contact est un vitt ou tsivitt aigu ; l'alarme est une répétition de tsivitt nerveusement enchaînés. Le chant est un gazouillis grasseyant mais mélodieux souvent entrecoupé de roulements rêches et se terminant parfois par un "grincement de grille rouillée". Guide encyclopédique des oiseaux (Beaman & Madge - Nathan)
Mar 22 Sep 2009 - 6:05 par Invité