Mon compagnon et moi avons acheté il y a 2 ans une petite maison avec deux mitoyennetés et un petit jardin de 60m².
Voulant malgré tout essayer d’avoir quelques poules, j’ai fait quelques compromis : certes je n’avais pas beaucoup de place à leur proposer, mais c’était toujours mieux que la vie des poules élevées en cage !
Je suis partie à la recherche d’une petite race de poule capable de pondre raisonnablement et d’être esthétiquement assez jolie…
et j’ai eu le coup de foudre pour la Padoue !
J’avais pour projet d’acheter des poussins plutôt que de les prendre adultes, histoire d’avoir des animaux bien apprivoisés !
Donc c’est parti pour la construction d’un poulailler pour accueillir 3 à 4 poules padoues, entièrement abrité, tout en hauteur (vu que j’ai peu de place au sol), et qui doit être plutôt agréable à regarder vu que la baie vitrée du salon donne dessus.
Il prendra place au fond à gauche, et me permettra de cacher le mur de l’abri de jardin de mon voisin.
Le chantier a commencé l’année dernière au début du printemps. Les poteaux principaux étaient à peine enfoncés dans le sol, que j’avais déjà un quelqu’un qui venait profiter de la sécurité qu’ils procuraient !
Ce petit merle était un régulier de mon jardin, facilement reconnaissable avec sa patte cassée. Je me suis très vite prise d’affection pour lui, lui apportant des vers de farine dès que je le voyais, et lui venant régulièrement en réclamer…
Les travaux ont plutôt bien avancé, grâce à de la main d’œuvre bon marché de qualité ! (merci à ma mère et ma sœur !)
Toujours sous l’œil attentif et la compagnie du petit boiteux !
Et puis un jour, mon petit boiteux est venu dans le jardin, mais il n’arrivait plus à s’envoler…
Je l’ai finalement attrapé, et je l’ai emmené chez le vétérinaire. Il avait certainement été attrapé par un chat : il avait plusieurs blessures, il lui manquait pas mal de plumes et il avait une grosse infection à un œil.
Le poulailler a donc été reconverti en nurserie pour le petit merle.
Hélas, deux jours plus tard je l’ai retrouvé mort…
Le jardin me semblait bien vide sans lui, c’est dingue comme ont peu s’attacher à un animal qui n’a rien d’un animal de compagnie…
L’été touchait à sa fin (j’avais d’autres travaux à la maison aussi), et comme ce n’était plus la bonne période pour trouver des poussins d’un jour, j’ai décidé de remettre la fin de la construction du poulailler à l’année suivante. Cet hiver, il m’a servi de cabanon de jardin.
Au printemps, j’ai fait l’acquisition de 4 poussins !
Il a donc fallu que je me résigne à terminer le poulailler ! J’ai commencé par fixer le grillage de la partie ouverte.
Puis j’ai assemblé les clins jusqu’à la hauteur à je souhaitais faire une petite fenêtre ! Non seulement elle apportera de la lumière, mais elle me permettra d’espionner mes pensionnaires !
Ensuite je me suis attaquée à la partie « nuit » avec un espace où je fixerai un perchoir, deux pondoirs, et un petit espace de rangement au-dessus.
J’ai ensuite posé ma fenêtre, puis je me suis lancée dans la confection de la porte qui donne sur le pondoir. J’ai doublé les clins en bois avec de l’osb3 pour empêcher les clins de trop se déformer.
Avec les clins :
puis l’entrée du coin nuit (je ne connaissais pas encore les lames de scie sauteuse à chantourner pour ma défense !)
Je me suis attaquée ensuite à la dernière porte, que j’ai décidée de faire à double battant. Je souhaite pouvoir lâcher mon canari et sa compagne à l’intérieur du poulailler, et la double porte me permettra de sortir les poules et/ou de leur donner à manger sans libérer les canaris.
Première partie de la porte :
Vu du salon : ça va, ce n’est pas désagréable ! et ça ne ressemble pas forcément à un poulailler !
Avec la deuxième partie de la porte :
ça marche !
Un coup de lasure plus tard, et le premier étage assemblé avec des planches de coffrage, ça donne ça :
Visiblement, ça plaît !
Vient enfin le second étage, celui qui permet aux poules de se faire espionner depuis la fenêtre !
Avec le canari, qui s’habitue à la compagnie des poules, cage fermée.
En espionnant de la fenêtre…
Ayé ! Titi est libéré !
Visiblement, tout le monde a l’air d’apprécier !
Aujourd'hui encore il me reste quelques finitions, mais je suis très satisfaite du résultat ! Il ne me reste plus qu'à me séparer de mes coqs superflus...