avant d'être "éleveur de poules" je suis surtout refuge LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux)
je vais essayer de vous faire partager cette passion qui m'est venue grâce aux hirondelles avant de connaître cet oiseau, j'avais une véritable phobie de tout ce qui portait des plumes................cette phobie s'est transformée peu à peu en une réelle passion.........comme quoi tout arrive
pour commencer un montage fait avec des photos prises en hiver 2003 en Sancerrois (double-clic sur la vidéo pour ouvrir YT et là visionner en grand écran)
puis je vous présenterais chaque espèce pour que vous appreniez à les reconnaître cet hiver, quand les oiseaux viendront visiter vos jardins vous pourrez aussi les entendre chanter.....
la "petite perce-bois" ou "casse-noisettes" (Longueur 14 cm)
La Sitelle torchepot est reconnaissable à sa façon de grimper dans les arbres et surtout par ses descentes la tête en bas. Elle se déplace dans tous les sens le long des branches.
C'est une bavarde en automne et en hiver. Elle vit dans les vieux chênes. Elle aime les taillis de noisetiers sous futaie et les résineux riches en cônes. Elle se nourrit d'araignées, d'insectes, de fruits secs et de graines. Elle vient aux mangeoires. Elle réduit l'orifice de la cavité de nidification avec de la boue pour obtenir le diamètre nécessaire. Elle est sédentaire.
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Dernière édition par maya le Mar 6 Oct 2009 - 12:00, édité 1 fois
Mais il y en avait de ses pipelettes chez moi.... le bois a coté était truffé de chênes et de haie de noisetiers et comme je suis très doué, je les ai prises pour un autre sorte de mésanges oiuy
La Grive mauvisTurdus iliacus (Famille des Turdidés)
.Les grives appartiennent à la famille des Turdidés qui regroupe grives, merles, traquets, rougequeue et rouge-gorge. Oiseau d’Europe septentrionale (Islande et Scandinavie), la Grive mauvis est une grive de petite taille qui ressemble à la Grive musicienne. Elle s’en distingue par un sourcil blanc crème très apparent et les flancs et le dessous des ailes roux vif. Pas de dimorphisme sexuel. La Grive mauvis passe l’hiver en Europe occidentale et méditerranéenne La Grive mauvis ressemble à la Grive musicienne. Elle s’en distingue par un sourcil blanc crème très apparent et les flancs et le dessous des ailes roux vif. Pas de dimorphisme sexuel. La Grive mauvis habite l’Europe septentrionale. C’est un oiseau typiquement de la taïga et de la toundra. Elle niche de préférence dans les forêts de conifères, mais en Islande, elle niche dans les bois de bouleaux tortueux. Pas farouche, l’espèce fréquente parcs et jardins. Les grives mauvis sont des oiseaux migrateurs. L’espèce passe l’hiver en Europe, des Îles Britanniques jusqu’à la Turquie.Mâle et femelle bâtissent leur nid ensemble qu’ils installent dans les arbres ou les arbustes, un nid façonné de terre glaise et garni d’herbe et de feuilles. La femelle couve seule 4 à 6 œufs. L’incubation dure 14 jours. Les oisillons quittent le nid au bout de deux semaines, mais continuent à être nourris par les parents durant un certain temps. La Grive mauvis possède un régime omnivore. Elle prospecte surtout au sol et dans les buissons à la recherche d’insectes, de vers et de fruits.
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La grive musicienne (Turdus philomelos) Ordre : Passériformes - Famille : Turdidés
Description : C'est une grive de petite taille de couleur beige avec des taches sur la poitrine et le ventre. Les deux sexes sont semblables. Les jeunes, plus roux que les adultes ont le dessus tacheté de jaune et de brun. Taille - 23 cm. Envergure - 33 à 36 cm. Poids - 65 à 90 g. Longévité - 14 ans. Statut : Son statut juridique en France est celui d'une espèce gibier de passage. Elle est inscrite à l'annexe II, partie 2 de la Directive Oiseaux (espèces pouvant être chassées seulement dans les états membres pour lesquelles elles sont mentionnées) et à l'annexe III de la Convention de Berne (espèces de faune protégées dont l'exploitation est réglementée). Cette espèce n'est pas menacée au niveau régional. Biologie : Comportements - Au sol, la grive musicienne se déplace en marchant et courant sur de courtes distances à la recherche de nourriture. Au cours de la période de nidification, elle se nourrit essentiellement d'escargots et de vers de terre. Les débris de coquilles près d'une pierre lui servant d'enclume, trahissent sa présence. La grive musicienne chante depuis un perchoir élevé de l'aube au crépuscule. Régime alimentaire - La grive musicienne consomme des vers de terre, des mollusques, des insectes et leurs larves pendant la période de nidification. En automne, elle complète son régime avec des baies. Reproduction - Les couples de sédentaires se forment dès le mois de février. Quatre à six œufs, bleu verdâtre tachés de brun ou de noir sont pondus entre avril et juillet au rythme de 2 à 3 couvées par saison. La femelle couve seule pendant 11 à 15 jours. Les deux parents élèvent les jeunes qui restent au nid pendant deux semaines. Passage de l'hiver - Migratrice partielle, les populations nordiques migrent vers l'ouest et le sud de l'Europe pour hiverner de la mi-septembre à novembre. Celles qui restent chez nous se révèlent très sensibles aux vagues de froid. Habitat : La grive musicienne vit dans une large gamme d'habitats boisés avec des sous-bois épais, dans les forêts, les parcs, les jardins et dans les haies. Le bocage et les banlieues résidentielles lui conviennent donc. En forêt, elle est peu fréquente dans les parcelles âgées mais devient plus abondante dans les taillis et les plantations, surtout celles de résineux, dès que la hauteur des arbres permet de cacher un nid. La femelle construit seule un nid, dans un arbre ou un buisson, un trou de mur… La construction de terre et de mousse est caractéristique car la coupe interne est parfaitement lissée.
LES NICHOIRS POUR L' INSTANT 2 NICHOIRS LE JARDIN N' EST ARBORRE QUE DEPUIS 3 ANS IL FAUDRA DONC ATTENDRE ENCORE UN AN POUR RAJOUTER DES ABRIS L' OUVERTURE DOIT TOUJOURS SE TROUVER A L' EST, COTE SOLEIL LEVANT
LES ABREUVOIRS A REMPLIR MEME EN HIVER EN CAS DE GEL
LES MANGEOIRES
LES PETITS : POUR LES PETITES ESPECES
LE MURET: POUR LES TOURTERELLES, PIGEONS, MERLES...........qui mangent au sol
LA NOURRITURE : MELANGE DE GRAINS POUR BASSE COUR TOUTE L ANNEE POUR LES COLUMBIDES, LES MOINEAUX ET LES ACCENTEURS MOUCHET... EN HIVER UN PAIN DE MARGARINE DANS CHAQUE MANGEOIRE CHAQUE SEMAINE ET PARFOIS PLUS SOUVENT J AI OPTE POUR LA MARGARINE QUI EST BEAUCOUP MOINS CHERE QUE LES BOULES DE GRAISSE DONT ON NE CONNAIT EN DEFINITIVE PAS LA COMPOSITION
POURQUOI LES NOURRIR EN ETE ? TOUT SIMPLEMENT POUR EVITER QU' ILS AILLENT S' EMPOISONNER DANS LES CHAMPS TRAITES AUX PESTICICIDES C' EST DE CETTE FACON QUE J' AI REUSSI A FAIRE EN SORTE QUE LES MOINEAUX ET LES ACCENTEURS QUI AVAIENT DISPARU DEPUIS PLUSIEURS ANNEES DANS LE COIN SOIENT A NOUVEAU PRESENTS DANS LES JARDINS
décidément BRAVO Maya du super boulot et trés interessant tu es aussi travailleuse qu'une lol j'ai deux nichoir chez moi dont un occupé par un couple de mésange que du bonheur a les regarder
Le geai des chênes est reconnaissable à son plumage coloré, rayé de noir et blanc sur la tête, dont les plumes peuvent se dresser (huppe érectile). Son bec est prolongé par une bande noire sous l'œil qui donne l'impression qu'il porte des sortes de moustaches noires.
Son corps est brun rosé sur le dessus et brun plus clair sur le dessous, sa queue est noire, son croupion et son bas-ventre blanc, ses rémiges primaires des ailes sont bleu vif et noir.
Le plumage des jeunes n'est complet qu'au bout d'une vingtaine de jours, et se révèle plus terne que celui des adultes. Ils ne possèdent que quelques stries blanches et noires au sommet de la tête, alors que les adultes en possèdent une dizaine, et la marque noire qui prolonge le bec est moins marquée que chez les adultes
Taille
Le geai des chênes se distingue du merle par sa taille et son plumage contrasté La femelle et le mâle ne se distinguent que par la taille, 30 à 36 cm, plus modeste chez la femelle.
.Vol Son envergure est de 45 à 55 cm. Déployées, ses ailes révèlent des marques blanches et bleues. Son vol est direct mais irrégulier.
Régime alimentaire
Son régime alimentaire est carnivore il se nourrit de petit oisillon comme la mésange , le moineau , ... il a aussi une alimentation végétale . Il affectionne particulièrement les glands des chênes qu'il cache pour l'hiver, et en particulier du chêne pédonculé. Il se régale de préférence de glands qu'il sélectionne rigoureusement en fonction de leur maturité, de leur taille et de leur qualité, en particulier, il veille à ce qu'ils soient exempts de parasites. Au printemps et en été, il se nourrit des glands enterrés et qui ont germé, mais aussi d'autres graines diverses, qu'il n'hésite pas à aller chercher dans les cultures à la lisière des bois. Il apprécie particulièrement le maïs, qui dans certaines zones est devenu une part importante de sa consommation, mais il n'est pas réellement considéré comme nuisible du fait que ses prélèvements sont suffisamment limités et localisés.
Il consomme aussi des insectes, des vers de terre, des fruits. Il peut à l'occasion être prédateur et n'hésite pas à s'attaquer aux nids des autres oiseaux pour manger les œufs et même les oisillons, ce qui lui a donné une solide réputation de pilleurs de nids.
Sous son bec, il possède une petite poche dans laquelle il peut aisément stocker les graines qu'il récolte. La capacité de cette poche est de trois à quatre glands qu'il peut ainsi transporter avant de les cacher, car tout au long de l'automne, il se constitue des réserves, qu'il dissimule sous des racines, des mousses, à l'intérieur de souches d'arbre ou même sous le tapis de feuilles. Pour retrouver ses réserves, il a la capacité de mémoriser des points de repères qu'il observe soigneusement. Lorsque les points de repères ne sont pas suffisants, il va jusqu'à placer à côté de sa cachette des petits cailloux qu'il utilisera comme autant de balises. Cependant si ses points de repères sont déplacés ou disparaissent, le geai des chênes devient incapable de retrouver la cachette de ses réserves.
Ainsi le geai des chênes est le meilleur propagateur des chênes et des hêtres. Il a été estimé que chaque geai des chênes disperse plus d'un millier de glands chaque année. Il en mange une partie d'entre eux et en oublie une autre qui pourra germer et croître.
Dans les parcs et jardins des villes, il apprécie les arachides, les vers, les légumes, les céréales, les noix et les baies.
Chant
Son chant est très varié, passant de cris rauques, brefs, forts et stridents aux gloussements, sifflements et parfois même à des espèces de miaulements, on dit que le geai cacarde, cajole, cageole, frigulote ou jase.
C'est en fait un bon imitateur et il a la capacité de reproduire des chants ou des cris d'autres oiseaux et même de mammifères comme le chat ou le cheval. À la fin de l'hiver et au début du printemps il émet une multitude de sons inspirés de ceux qu'il a entendus dans la forêt ou à sa lisière.
C'est au printemps, fin mars et début avril lors de la période de reproduction, que son chant devient le plus mélodieux et il l'utilise comme outil de communication avec ses congénères jusqu'à la formation des couples. Dès que la couvaison commence, le geai des chênes devient pratiquement silencieux, et n'émet plus qu'un léger gazouillement.
Comportement social
Généralement il est sédentaire et assez solitaire, sauf en période de reproduction, où il vit temporairement en groupe avec ses congénères. On peut le rencontrer, en hiver, en petits groupes fréquentant les mangeoires et réserves de boules de graisse jusqu'aux abords des maisons d'habitation où il se laisse parfois approcher.
C'est un oiseau guetteur dont le cri strident alerte le sous-bois à l'approche d'un intrus. Lorsqu'il est formé, le couple défend son territoire contre leurs congénères.
Ponte
La femelle pond de 3 à 6 œufs de couleur verdâtre, d'avril à juin.
L'observation
L'observation du geai des chênes est assez facile, toute l'année, mais plus aisée en zone urbaine qu'en forêt. En ville, il semble le plus actif, tôt le matin.
Répartition géographique
Il vit dans toute l'Europe, excepté les zones les plus nordiques (Islande, nord de l'Irlande, Écosse et de notables parties du nord de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et de la Russie), en Afrique du Nord et dans toute l'Asie continentale.
Dans les zones les plus froides de son habitat (Suède, Norvège et Pologne), les populations de geai des chênes migrent, en automne, vers des régions plus au sud.
Habitat
Le geai des chênes ne se sent pas à l'aise sur les terrains découverts, il niche de préférence dans les bocages et dans les bois (feuillus aussi bien que conifères, également en altitude), mais peut aussi vivre dans les parcs et jardins des villes, petites et même grandes.
Statut
Le geai des chênes est une espèce protégée en Belgique, mais pas en France et en Suisse, où, du fait de l'accroissement général des forêts (naturel ou de reboisement), ses effectifs progressent de manière continue.
Je suis avidement le sujet......mais pas beaucoup d'endroit pour installer des nichoirs chez moi.... il y a pas beaucoup d'arbres :pff: je pense que je vais me contenter de mangeoire dans une premier temps
et dire que nous contribuons a détruire de tels merveilles pourquoi l'homme est t'il capable de créer des choses splendides et en meme temps ravager les merveilles que la nature a mis tant de temps a nous offrir
et dire que nous contribuons a détruire de tels merveilles pourquoi l'homme est t'il capable de créer des choses splendides et en meme temps ravager les merveilles que la nature a mis tant de temps a nous offrir
La Bergeronnette grise (Motacilla alba), aussi appelée Hochequeue grise, est un petit passereau de la même famille que les pipits et la sentinelle Cette espèce niche dans la plus grande partie de l'Europe et de l'Asie ainsi que dans certaines parties de l'Afrique du Nord. Elle est sédentaire dans la partie la plus douce de son habitat et migre vers le sud dans les autres cas. Description La Bergeronnette grise mesure entre 16 et 19 cm, avec la longue queue caractéristique de son genre, et pèse environ 25 g. Habitat Elle vit dans des espaces ouverts, souvent à proximité des habitations et des points d'eau. Elle niche dans les interstices des murs de pierre, sous les toits, dans les ponts ou dans des trous d'arbres. Son nid est fait de paille, de feuilles et de racines. Comportement Les bergeronnettes présentent une trajectoire de vol ondulée. A terre, elles agitent constamment leur queue, elles sont parfois appelées hochequeues. Selon les périodes, la bergeronnette peut présenter un comportement territorial mais en été et en automne, elle forme des dortoirs collectifs, sur des buissons, des arbres ou des roseaux. Régime alimentaire C'est un insectivore se nourrissant essentiellement de mouches de moustiques et de fourmis. Elle peut picorer les insectes au sol, ou les capturer en plein vol. Reproduction La femelle pond 5 à 6 œufs gris foncés qu'elle couve pendant 12 à 14 jours. Les oisillons sont aveugles à la naissance et sont nourris par les deux parents. Ils peuvent voler à partir de quinze jours.
Collier et bec vus de dessus Il y a 3 ans, je n'avais qu'un couple.......aujourd'hui au moins 4 couples squattent le jardin..............
La Tourterelle turque, Streptopelia decaocto, est un oiseau de la famille des Columbidae. Elle appartient au groupe des tourterelles ayant un collier qui comprend plusieurs espèces. Il ne faut pas la confondre en particulier avec la Tourterelle à collier (Streptopelia semitorquata) ou la Tourterelle domestique (Streptopelia risoria) qui ont un aspect très proche avec un collier noir comparable.
Description C'est un oiseau au dos beige pâle tirant vers le gris vineux bien reconnaissable à son demi-collier noir derrière le cou. Le dessus de la tête est généralement gris pâle, couleur se fondant dans le rose vineux clair de la face chez le mâle ou le chamois vineux chez la femelle. L'arrière du cou présente un étroit demi-collier noir souligné nettement de blanc sur sa limite supérieure et plus discrètement pour sa marge inférieure. Le reste du cou, la poitrine et toute la partie antérieure du corps tirent le plus souvent vers une coloration sensiblement chamois vineux s'éclaircissant vers le blanc chamoisé au niveau du ventre et des couvertures sous-caudales. La coloration violacée de la poitrine est souvent un peu plus soutenue chez le mâle que chez la femelle. Le dos, les scapulaires et les petites couvertures alaires sont gris-brun sable. La large plage gris pâle formée par une partie des couvertures alaires (grandes, primaires et secondaires internes) contraste avec le gris sombre des secondaires externes et le gris brun des rémiges primaires. Cette couleur se retrouve au niveau du dessus de la queue, seulement marquée aux coins par la coloration blanc crème des extrémités des rectrices, surtout les plus externes. Les variations pigmentaires ne sont pas rares chez cette espèce. Ainsi en Hongrie, des individus de différents types ont été observés : coloration crème plus ou moins pâle, blanc jaunâtre, blanchâtre avec quelques plumes roux clair sur l'ensemble du corps, blanchâtre et même entièrement blanche La Tourterelle turque pèse de 125 à 240 g.
Chant Le chant est assez monotone « cou-couuu..cou » avec accentuation sur la deuxième syllabe.
Répartition Son aire de répartition couvre l'Europe centrale et s'étend vers l'ouest. Cette espèce est omniprésente aujourd'hui au voisinage de l'homme dans les villes et les villages. Son expansion est récente en France où les premiers oiseaux ont été observés en 1950 dans les Vosges. Depuis, cet oiseau peu farouche s'est multiplié.
Alimentation La Tourterelle turque s'alimente de graines, de baies et de bourgeons. Dans les mangeoires en hiver, elle consomme des graines diverses concassées, des pois concassés, des flocons d'avoine, des miettes de pain ou de gâteau, des déchets de cuisine et du pain.
Reproduction La reproduction peut avoir lieu toute l'année. Le nid constitué de brindilles disposées de manière assez « aérée » donne dans l'ensemble une sensation de fragilité. La femelle pond généralement deux œufs.
Nom scientifique : Columba palumbus Famille : columbidés Taille : 41 cm Poids : 450 à 520 grammes Âge maximum : 16 ans
Aspect
Le pigeon ramier est le plus grand des pigeons d'Europe, il est nettement plus grand et plus trapu que les autres pigeons. La gorge est rose-pourpre, tirant vers le gris pâle sur le ventre. La tête est grise, avec des taches blanches bien nettes sur le côté ou le cou (manquent chez les jeunes, plus ternes). Les cuisses, les pattes et les pieds sont jaunes. La queue est large et présente une large bande foncée vers le bout. En vol, une ligne blanche traversant le milieu de l'aile devient bien visible. Son bec est légèrement crochu (à la différence avec les autres pigeons européens), ce bec est fait pour déchirer les feuilles. L'autre nom du pigeon ramier est la palombe.
Comportement
Fréquemment observé dans les parcs et les jardins, le ramier est plus farouche que le biset et s'envole à distance. De grandes troupes se forment à l'automne et en hiver. À la campagne, les agriculteurs considèrent le ramier (ou palombe) comme un oiseau nuisible en hiver, car il fait des dégâts dans les champs de colza, de céréales et d'autres cultures (choux, trèfle). Craintif en raison la chasse qui lui est faite comme oiseau gibier, le ramier est bien plus confiant en ville, où il marche sur les pelouses des parcs.
Ses goûts éclectiques en ce qui concerne la nourriture, le perchoir et le lieu de nidification lui permettent de s'adapter très rapidement.
Le ramier est un visiteur fréquent et familier des jardins, se nourrissant principalement à terre dans les pelouses, près des mangeoires, où il ramasse les graines ou les noisettes tombées. Au printemps, il lui arrive de fourrager dans le feuillage, où il se nourrit de bourgeons et de fleurs.
Leur bec fait office de paille. Les columbidés enfoncent le bec dans l'eau et aspirent, alors que les autres oiseaux le redressent à chaque gorgée pour avaler.
Les ramiers pondent à tout moment de l'année, ce qui. entraîne la prolifération de l'espèce. Il construit son nid et couve même au milieu de l'hiver, bien que la période principale de couvaison reste de juin à septembre. Le ramier nourrit ses petits avec le « lait de pigeon », production du jabot riche en protéines et en graisse, ce qui lui permet de se reproduire en toutes saisons. La plupart des autres oiseaux des parcs et des jardins alimentent leurs petits avec des insectes saisonniers.
Habitat
Très largement répandu partout dans nos régions. Campagne ouverte de tout type, à condition d'être parsemée de quelques arbres.
Aire de répartition
Partout en Europe, dans les zones rurales mais aussi dans les faubourgs et au cœur des villes.
Reproduction
Période de nidification : avril à septembre. Nombre de couvaisons : deux à trois couvées, selon la quantité de nourriture disponible. Nombre d'œufs : 2 œufs blancs. Incubation : 17 jours (2 sexes). Nid : Le pigeon ramier niche dans les rangées d'arbres de toutes les essences, dans les nids de corneille abandonnés et les nids d'écureuil, parfois à même sur le sol ou sur les rebords de bâtiments urbains. Le nid rudimentaire est composé de quelques branches laissant deviner les œufs. Les matériaux sont cassés ou pris à terre. Les œufs sont visibles à travers le nid. Si celui-ci sert plusieurs fois, il devient volumineux. Type de nichoir : N'utilise pas les nichoirs. Envol : 20 à 35 jours. Emancipation : 42 jours environ. Taux de survie : 64 %
Migration
Partiellement migrateur.
Voix
Le cri est un « roukoukoukou » répété, accentué sur la première ou la deuxième syllabe. Au cours des parades nuptiales, quand le mâle se pavane devant la femelle, la queue étalée et le plumage pectoral gonflé, ses roucoulements sont plus doux.
Nourriture naturelle
Le pigeon ramier apprécie les légumineuses pois, choux, colza, navets, rutabagas. Il mange aussi des glands, les fruits du sureau et de l'aubépine, des graines d'autres plantes sauvages, des vers et des insectes. En hiver, le ramier mange les baies de lierre. Il avale également des graviers : ceux-ci lui servent à broyer les aliments dans le gésier.
Mangeoires
Le pigeon ramier visite rarement les mangeoires où il prend cependant du pain, des graines et des épluchures de légumes. Il se nourrit souvent au sol, en dessous et sur les mangeoires, picorant les graines tombées à terre. On le voit plus souvent boire dans une petite pièce d'eau ou une baignoire pour oiseau.
Etat des populations
Le pigeon ramier (migrateur) est menacé de disparition du fait de la chasse effrénée dont il fait l'objet en octobre.
Eh eh !!!! j'ai les même à la maison :MDR: gros machin pas farouche et s'installant facilement au potager Tu me surprend en parlant de menace de disparition ! il y a en des centaines par chez moi , ils se nourrissent dans les champs squattent les arbres près des maisons et en période de chasse il abandonnent les champs et s'installent dans les jardins bien à l'abri.....
mais non, mais non, avec du genièvre et bien bardés de lard, ça n'a pas son pareil, c'est sûr que les vieux pigeons peuvent dormir tranquilles, on a pas envie de payer des dents de rechange, vu le prix !!!!!!!!!
Dim 4 Oct 2009 - 22:30 par Plumage1