Bonjour tout le monde !
Entre avril et mai, j'ai eu 2 couvées de faisandeaux doré isabelle, 4 nés sous la mère (qui s'en est très bien occupée et continue de le faire) et 2 en couveuse.
Dans la mesure où je n'avais qu'un couple de doré et que je ne prévoyais pas de faire d'élevage, je les ai laissés se reproduire cette année dans l'objectif de garder 2 à 3 femelles supplémentaires pour le coq (ou plutôt pour éviter le harcèlement de la femelle à la saison des amours) et de placer les mâles.
Sauf que sur les 2 en couveuse, l'un d'eux était né handicapé et a failli mourir à 2 jours. Il n'était pas censé survivre, mais c'est aujourd'hui devenu un magnifique jeune mâle de 2 mois en pleine santé... oui mais voilà, quand on soigne un oisillon mourant pendant des nuits, qu'on le réchauffe contre soi, qu'on lui fait faire de la rééducation pour lui apprendre à marcher, qu'on lui donne des vitamines à la pipette et qu'il vous prend logiquement pour sa "maman sans plumes" de substitution... on se sent incapable de le donner... bref, j'ai décidé de le garder.
Problème : depuis 15 jours qu'il est dans un enclos immersif au milieu de la volière, le courant avec son géniteur ne passe pas du tout... Le coq adulte fait les 100 pas le long du grillage mitoyen avec des "roucoulements" de menace et... le jeune, au lieu de faire profil bas (comme son frangin avec lequel il est) a tendance à répondre à ses provocations en soufflant et battant des ailes...
Pensez-vous qu'il soit possible, avec le temps, qu'ils s'habituent à cohabiter (en dehors de la saison des amours, bien sûr, où je les séparerai quoi qu'il arrive) ? J'ai lu qu'avec les faisans dorés, réputés plus sociables que les autres, les mâles pouvaient cohabiter ensemble s'il n'y avait pas de femelle avec eux en saison de reproduction. Certains ont-ils des retours d'expérience à ce sujet ?
Merci d'avance.
PS : voici la couvée "naturelle" des 4 petits derniers avec leur mère
Et voici mon Orchestre (le mâle que je veux garder), quand il avait 6 semaines à la maison, puis aujourd'hui dans son enclos immersif :