Même s'il est vrai que les poux rouges ne "vivent" pas sur les volailles à temps plein, il y en a parfois quelques uns qui demeurent sur elles (probablement quand il y a de fortes infestations ou quand ils n'y a pas moyen pour les hôtes de faire leur toilette ou des bains de poussière).
En admettant qu'il n'y en ait pas à l'origine sur les volailles (en commençant l'élevage par des oeufs fécondés par exemple), il peut en arriver par d'autres hôtes comme les pigeons, tourterelles sauvages qui squattent les lieux d'élevage de nos animaux domestiques.
Les parasites prolifèrent particulièrement chez les animaux grégaires ou vivant en densité élevée (élevages).
Sachant cela, éviter l'introduction des parasites dans un élevage revient à traiter individuellement chaque nouvel arrivant avec un anti parasite (je n'en connais pas d'efficace à 100% sans nuire à la santé de la volaille ou de l'homme), ou à commencer avec des oeufs fécondés dans des installations n'ayant jamais été au contact de volailles ou d'autres oiseaux. Puis confiner les animaux dans un lieu inaccessible à toute faune sauvage (pas de sortie dans le jardin, pas de possibilité pour des moineaux ou autres oiseaux de rentrer dans les bâtiments (idem pour les rongeurs qui trimballent beaucoup de vermines eux aussi).
Quand on voit que les élevages industriels, en appliquant des protocoles de vide sanitaire, des traitements par fumigation, lavage et désinfection des locaux et matériels à chaque bande, ne réussissent pas à s'en débarrasser, il faut convenir de l'absence de solution radicale contre ces poux, sinon arrêter l'élevage...
Tout ce qu'on peut faire, dans nos cas d'éleveurs amateurs, c'est maintenir les populations de ces parasites au plus bas...