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| | SOS MAËL EN DETRESSE | |
L’autre jour, alors que je faisais un montage vidéo, j’ai entendu un grand battement d’ailes.Les pigeons étant très amoureux en ce moment, je suis allée voir…………….Pas de bol, dans sa nouvelle maison, Maël gisait les pattes en l’air, cou tordu, yeux révulsés…….. OK ! Pas de doute mon coq était mort……………non, il respirait encore…….Après lui avoir ouvert le bec, je m’aperçus qu’il avait avalé des copeauxJe retire les saletés et le remets sur ses pattes………..impossible de tenir debout, la tête retombait et les yeux se fermaient Puisqu’il était encore en vie, il fallait bien essayer quelque chose : chaque fois qu’il se rendormait, je le secouais pour le réveiller…………..pas grand résultat, je lui massais la gorge, pas mieux………Employons les grands moyens. Lui qui d’habitude m’attaquait dès que je l’approchais, n’était pas vraiment en position de force, je l’attrapais donc par les pattes et le secouais la tête en bas, cette méthode je l’employais avec les chevreaux nouveau-nés pour les débarrasser des glaires qu’ils avaient dans la gorge, là, il commença à rejeter de l’eauJe remets le Monsieur dans son « sweat home », il se tenait déjà un peu mieux sur ses pattes, mais très vite se remettait à sommeillerOn recommence la manip, à nouveau, rejet……. reRetour dans son poulailler, mais ça n’était pas encore ça, bien qu’il ait quand même essayé de me piquer, cool !!!!Aucun doute depuis le début, il était en train de s’étouffer……Seule solution, que j’avais adoptée cet hiver avec une tourterelle et qui avait certainement un caillot de sang dans le gosier, lui faire avaler de force du liquideSur le fo, un mot revient souvent « coryza », alors tant qu’à faire, je préparais une mixture antibio+antiglaireux Et me voilà avec mon coq sur les genoux, tenant les pattes d’une main et une seringue de l’autre Le jeune homme n’était pas vraiment d’accord pour que je lui injecte la potion magique dans le bec, mais je suis encore plus têtue que lui, et il finit par boire environ 3ml…. Là nous étions au stade où ça passe, où ça casse………….. Une fois chez lui, il semblait tenir sur ses pattes………une petite friandise pour l’encourager : un morceau de courgette et surtout du gritA peine 2 heures après, un petit cocorico, pas de quoi réveiller un mort, mais la vie avait été la plus forteLe lendemain matin, à 5h30, visite au chef de la basse-cour, il faisait encore nuit, mais j’ai bien vu qu’il était sur son perchoir. Il fallait maintenant attendre le levé du jour…………………..et vers 7h cocoricoPour l’anecdote, quelques heures au paravent, deux personnes m’avaient demandé un coq…………. Voilà l’histoire d’un après-midi pas comme les autres |
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Mar 6 Oct 2009 - 16:32 par zimetzoc