Température abris cailles

Bonjour à tous et à toutes !

Il y a quelques jours, je suis tombée par hasard sur les propriétés des oeufs de cailles et ça m'a donné envie de me lancer dans un petit élevage.

J'ai commencé à me renseigner sur les conditions nécessaires à leur bonheur et j'ai vu que, pour que leur "productivité" en œufs soit optimale, il fallait que les demoiselles soient installées à un minimum de 17/18°...

Dans l'idéal, j'aurais voulu les installer dans une grande cage/petit enclos à l'extérieur pour qu'elles profitent de l'herbe et d'un espace assez grand mais j'ai le problème de la température. J'ai pensé leur faire une caisse à l'intérieur de l'enclos, bien isolée, où j'adapterais une lampe ou un panneau chauffant pour qu'elles aient toujours un endroit au chaud mais voilà ma question : (désolée du pavé )

Est-ce qu'elles ont besoin d'avoir une température ambiante (tout l'enclos) supérieure à 17/18° ou est-ce que, juste un endroit dans l'enclos qui garderait cette température serait suffisant pour assurer leur envie de pondre ?

Je vous remercie de m'avoir lue et j'espère que vous pourrez m'aider

Merci d'avance !

Bonjour Ju,

Les cailles commencent à pondre au printemps quand la température devient adapté au maintient en vie des poussins. C'est pour cela que pour moi, il faut qu'elles soient quasi tout le temps à une température mini de printemps 18°. Il faut penser également à augmenter le temps de luminosité. Il faut reproduire les belles saisons.
J'ai une cage avec des pondeuses à l'intérieur. L'hivers nous leur mettons une lampe chauffante. Elles pondent toute l'année.
Si tu veux également une ponte abondante, penses bien à l'alimentation. Nous avons fait l'expérience de passer à un mélange blé, maïs au lieu de grain spécial "pondeuse". Aïe ! On est passé de 1 oeuf par jour, à 1 par semaine...

D'accord, merci !
C'est vrai l'alimentation, il faudra que je passe aux grains pour pondeuse bientôt pour les poulettes alors ça devrait être ok
Et pour revenir à l'habitat, elles vivent bien le fait de ne pas être à l'extérieur ?
Et en ce qui concerne l'odeur, ce n'est pas trop fort ?

Bonjour, 
Je suis votre post, car j'ai des cailles dans mon gazon et je trouve que ça sent beaucoup.

Il est vrai qu'il faut un peu plus de rigueur dans le nettoyage des cages. L'été, nous changeons la litière 2 fois par semaine pour que ça ne sente pas trop. L'hivers, une fois par semaine. Nous mettons du copeaux de bois. Après ça dépend de la concentration de caille dans la cage. 10 cailles dans 1m² pour nous. Après, ça sent quand même moins que des poules dans un poulailler.

J'ai 6 cailles dans un enclos de 6m2 dans le gazon. Je déplace l'enclos tous les 2 jours et "j'arrose" la partie sale pour nettoyer. Je change les copeaux de l'abri 2 fois par semaine et malgré ça, je trouve que cela pue beaucoup .

Ah... Alors je ne sais pas quoi faire 🥴

Après, il faut essayer. Ca se trouve, ça peut marcher la configuration que vous souhaitiez. 
C'est une expérience pas si contraignante. Par contre, je veux bien une petite conclusion de votre retour d'expérience à la fin de l'hivers. Ca peut ou non changer nos aprioris.  

Oui pourquoi pas comme ça j'aurais l'occasion d'aider d'autres personnes pour une fois
Je mettrais les étapes du projet sur ce topic

le renard et la fouine sentent très bien les cailles aussi... ce sont des gibiers qui naturellement sentent forts et attirent bien des convoitises, à moindre et efforts et coût énergétiques .. donc il ne faut pas tendre le bâton pour se faire battre

Dans l'Aude j'élevais en plein air, en enclos... en mode "sauvage", très sympa, la récolte des oeufs c'est tous les jours pâques...   il faut passer du temps à les observer pour voir où elles ont leur lieu de ponte préférentielle, qui change bien sur au fil des semaines bien sur sinon ça serai trop simple...
mais c'est passionnant comme petite bête;..

mais du coup pression permanente des prédateurs à poils, faut tout blinder à triple tour, 2 m de haut en rigide sinon le renard peut s'appuyer et monter, pour écrouler un support, découper un point de  grillage ou un filet plus faible, enterrer, "daller/tuiler" l'extérieur, laisser se développer une végétation dense qui s'entremêle à ce grillage, double voir triple grillage jusqu'à 30-50 cm. En période de nourrissage des renardeaux, une mère est capable de tout, de jour comme de nuit et notamment s'acharner sur un bout de grillage pour faire un trou*. Je suis pas convaincu par le petit pissou partout au coin et le long du parc, pas vraiment efficace, davantage convaincu par 2 fils à 30 et 50 cm et un électrificateur à panneau solaire. Sinon petit parc solide mi-dehors, mi-intérieur bien rigide et rentrer les petites bêtes et/ou cage d'élevage mais c'est moins sexy...

* mais vu que je considère ces mammifères sauvages comme non nuisibles (plutôt d'excellents régulateurs)..., |la notion de nuisibilité est une notion toute relative liée à des approches sociologiques (géographie sociale, anthropisme, et la main mise (et de fer) de l'homme sur la nature] et à la tolérance d'un impact sur des pratiques agricoles (impact économique, impact psychologique). Attention un troupeau de sanglier sur une vigne ou un champ c'est vraiment problématique...